Test : Grand Theft Auto IV

Par Gurdhil,

Un cargo qui arrive de nuit au port de Liberty City. C’est ainsi que commence ce GTA 4. A son bord, Niko Bellic, un homme des Balkans tout ce qui a de plus banal : mal habillé, barbe de trois jours, air belliqueux… C’est ce personnage qui nous sera proposé d’incarner lors de notre excursion à LC.

Niko a vraiment la gueule de l'emploi !

Ayant quitté sa patrie pour d’obscures raisons, il décide de rejoindre son cousin Roman, installé depuis une dizaine d’année aux Etats-Unis et qui n’a de cesse de lui parler de sa vie de rêve américain : voiture de sport, loft et femmes à gogo.

Seulement, Niko va bien vite s’en rendre compte, le cousin Roman a un tantinet exagérer les conditions réelles de sa vie à Liberty City. Directeur d’une compagnie miteuse de taxi, Roman excelle dans l’art d’accumuler des dettes auprès de la mafia russe.

C’est donc à Niko de reprendre les choses en main et de sortir son cousin des griffes de l’Organizatsiy.

I ♥ Liberty City

On s’en aperçoit dès les premières minutes : Liberty City est un personnage à part entière. Niko n’est qu’un individu parmi les autres et ce sentiment est renforcé par les scripts incessants des PNJ (Personnage Non Joueur) : un joggeur, un mécano réparant une voiture sur le bord de la route, une interpellation par les forces de l’ordre, LC fourmille de petits détails donnant vie à cette ville.

Les forces de l’ordre, justement ! Pour la première fois dans un GTA, on a peur de la confrontation avec elles. Omniprésentes, elles forcent Niko a bien regarder autour de lui avant d’agresser un citoyen ou de voler une voiture. Une fois surpris, il faut fuir une zone de recherche indiquée sur le GPS, dont la taille varie en fonction de la gravité de la situation (symbolisée par le nombre d’étoiles sur l’ATH). Attention tout de même à ne pas croiser une patrouille lors de la fuite, ou la zone se recentrera sur vous.

Niko, un homme moderne

Oui, Niko est un adepte des technologies nouvelles : il ne sort jamais sans son cellulaire, lequel lui est indispensable pour planifier la plupart de ses RDV. Vos amis vous contacterons pour vous proposer des missions, ou des sorties (afin de renforcer vos liens). Les possibilités sont nombreuses avec ce petit appareil : Besoin d’armes ? Appelez un de vos amis qui viendra vous vendre son matériel dans le coffre de sa voiture. Envie de sortir ? Proposez une soirée bowling à votre petite amie. Un taxi ? Appelez Roman, il pourra peut être y remédier.

Que serait GTA sans les strip-clubs ?

L’autre apport technologique est sans contexte l’ordinateur. Il n’y a rien de plus paradoxal pour un geek de jouer à un jeu vidéo pour aller consulter des emails fictifs sur la toile. Il reste néanmoins un moyen comme un autre de décrocher des missions, de lire des articles parlant de vos récents exploits ou de faire des rencontres avec un ersatz de Meetic.

Le téléphone est plus qu'utile. Il est indispensable.

Se déplacer à LC

Comme dans tout GTA qui se respecte, le vol de voiture est une des taches les plus banales à LC. Cependant, la relative difficulté du vol et la conduite pour le moins étrange rebuterons peut être certains joueurs. En un mot comme en cent, on a l’impression de conduire un morceau de savon, rebondissant sur la plupart des surfaces. Un bien comme un mal, cela forçant pour une fois le joueur à tenter de respecter le code de la route et les limitations de vitesse.

On peut aussi se rabattre sur les moyens de transports en commun tels que le métro ou le taxi, moyennant une certaine somme.

Parlons technique

Alors oui, il ya quelques problèmes de clipping et d’aliasing, oui, il ya de (rares) problèmes de collision, mais quand on voit la surface de jeu, et la minutie apportée aux détails, on ne peut qu’être admiratifs devant les efforts de Rockstar.

Liberty City, c’est beau. Les bâtiments sont fignolés, la gestion des dégâts sur les voitures est très détaillée, etc. On remarque chaque quartier a une identité propre, que ce soit le quartier chinois ou le ghetto, tous les quartiers se reconnaissent d’un coup d’œil.

Combat

Niko est aussi un homme d’action et cela se ressent dans les gunfights. Très rythmés, c’est un véritable exutoire. A noter l’apparition d’une fonction permettant de se mettre à couvert « Made in Gears of War ». On peut au choix cibler les ennemis avec le lock automatique ou opter pour un ciblage semi-auto, notamment si la caméra fait des caprices.

Comments

[Clark]

Très bon test pour un très bon jeu.